Introduction
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À la Citadelle International Academy of Arts & Science, les élèves sont plongés dans un environnement académique rigoureux où les attentes sont élevées et ce, tout en bénéficiant d’un soutien personnalisé et d’une ambiance chaleureuse empreinte de bienveillance. C’est un mélange tout à fait unique, tout comme à l’image de La Citadelle.
Excellence. Harmonie. Communauté.
La particularité de La Citadelle, comme son nom bilingue l’indique, réside dans son approche pédagogique en français et en anglais, ce qui la distingue nettement de tous les autres établissements scolaires. Dans le système scolaire public de l’Ontario, ainsi que dans la plupart des écoles privées, les élèves ont le choix entre le français et l’anglais comme langue d’apprentissage, mais pas les deux. À La Citadelle, on donne la priorité au français pour les élèves les plus jeunes, qui étudient en Maternelle très petite, petite, moyenne et grande sections. Le cursus académique se mue ensuite en une expérience intégralement bilingue au cours des années aux paliers élémentaire et intermédiaire, exigeant des élèves qu’ils acquièrent une troisième langue (le mandarin ou l’espagnol) à compter de la 3ème année.
L’excellence académique demeure une priorité absolue à La Citadelle, celle-ci s’inscrivant dans le cadre d’une éducation holistique qui met l’accent sur une formation équilibrée et le développement du caractère. Le fondateur et directeur, Alfred Abouchar, exprime fréquemment que La Citadelle se consacre d’abord à l’éducation, dépassant ainsi le simple enseignement. Il explique : « La principale différence entre ces deux termes réside dans le fait que l’instruction se limite à la transmission de connaissances et de compétences, tandis que l’éducation inclut le développement de l’enfant dans son ensemble ». Il poursuit en ajoutant : « En tant qu’éducateurs, nous transmettons des valeurs et accordons une grande importance au bien-être des élèves. Nous leur apprenons à être de bonnes personnes dans tous les sens du terme. »
La Citadelle est véritablement une « Académie des Arts et des Sciences » dans le sens que son programme d’études garantit aux élèves une formation étendue dans ces deux domaines. Au cours des années précédant le secondaire, lorsque la plupart des cours sont obligatoires, le programme académique crée un équilibre entre l’apprentissage des arts et des sciences. Au palier secondaire, les élèves sont fortement encouragés à maintenir cet équilibre dans le choix de leurs cours, ce que la plupart font, tout en conservant un mélange de cours en anglais et en français. De plus, des opportunités d’enrichissement académique existent tout au long de ce programme, avec notamment le Programme accéléré (crédits Reach Ahead) en 8ème année, le Programme du Baccalauréat International (IB) et les cours de l’Advanced Placement (AP).
Contrairement à d’autres écoles privées similaires, qui mettent l’accent sur leur programme d’études axé seulement sur le regroupement STEM (Science, Technologie, Ingénierie et Mathématiques) avec une attention limitée accordée aux arts et aux sciences humaines, La Citadelle s’engage à donner à ses élèves une base dans toutes les disciplines. L’étude systématique des langues, de la littérature, de l’histoire, des sciences humaines et des arts apprend aux élèves « à percevoir la beauté, à s’émerveiller, à expérimenter la transcendance et à apprécier une certaine notion des vérités », explique le directeur, M. Abouchar, « et ce, même si certains élèves ont l’intention de poursuivre des carrières en dehors de ces disciplines. »
« Depuis 15 ans que je fais partie du corps enseignant de La Citadelle, l’objectif principal de celle-ci, à savoir, promouvoir une éducation holistique, n’a jamais changé », déclare M. Matthew, directeur adjoint responsable des paliers intermédiaires et secondaires et professeur d’anglais. « Nous offrons aux élèves la possibilité de s’immerger dans diverses disciplines et matières pour approfondir considérablement leur champ de connaissances. »
L’approche globale de La Citadelle inclut également le renforcement des compétences académiques essentielles chez les élèves. « Certaines écoles considèrent ces compétences comme des ajouts facultatifs, mais pour nous, elles font partie de l’éducation à part entière de chaque élève », affirme Mme. Chantal, coordinatrice des programmes de l’école et professeur de français. « En maîtrisant leur gestion du temps, leur préparation aux examens, leurs méthodes de recherche ainsi que d’autres compétences, les élèves apprennent à apprendre. Ils acquièrent une certaine assurance et une motivation accrue. »
Au-delà des aspects académiques, la démarche holistique de La Citadelle met l’accent sur l’intégrité, la santé et le bien-être de ses élèves. L’éducation à la citoyenneté fait partie intégrante des programmes académiques et périscolaires de La Citadelle. Pour reprendre les dires d’un ancien élève, « La Citadelle donne la priorité au développement personnel, au développement du caractère et au sentiment d’appartenance à la communauté de l’école. »
Des parents ayant confié leurs enfants à La Citadelle nous ont exprimé leur appréciation pour les effectifs réduits en classe, la disponibilité du corps enseignant et les nombreuses communications soumises sur les progrès de leurs enfants. « La culture de l’école est inclusive et bienveillante, ancrée dans le respect de l’individu et désirante que chaque élève puisse donner le meilleur de lui-même », témoigne un parent de trois élèves de niveaux différents. « Ils étudient et s’investissent pleinement, mais ils s’amusent aussi beaucoup, dans un formidable mélange de tout âge, ce qui cultive chez les aînés un profond sens de responsabilité envers les plus jeunes. »
Les nouveaux arrivants au sein de l’école sont parfois surpris d’apprendre que les élèves du primaire passent des examens deux fois par an; mais tous ceux avec qui nous avons parlé nous ont admis que les enfants s’habituent rapidement à cette routine. De plus, ces évaluations formelles régulières sont tout aussi précieuses pour les élèves que pour les enseignants. Outre les examens des premières années, La Citadelle utilise plusieurs approches pédagogiques qui pourraient être considérées comme « classiques ou traditionnelles », telles que celles portant sur l’enseignement de l’écriture cursive et l’assignation de devoirs des vacances. Pourtant, il règne une certaine légèreté au sein de la communauté scolaire, une affection mutuelle ainsi qu’une atmosphère bon enfant. Les élèves s’adressent à leurs enseignants par une formule honorifique (Monsieur ou Madame, par exemple), suivie de leur prénom, reflétant ainsi le mélange de formalité et de convivialité.
« Bien que nous ne soyons pas parmi les plus grandes écoles, nous cultivons un environnement d’apprentissage inclusif et attentionné et nous nous considérons surtout comme une grande famille », nous confie Mme. Denise, enseignante de mathématiques et coordinatrice du Programme du Baccalauréat International (IB) et des cours Advanced Placement (AP). Le directeur Abouchar mentionne souvent le caractère ‘harmonieux’ qui découle de cette vision partagée au sein de la communauté scolaire. D’après ce que nous avons constaté, cette affection mutuelle, cette convivialité et ce que l’on pourrait décrire comme une « joie de vivre » entre le personnel et les élèves, semblent être bien réelles.
Historique de l’école et fondements éducatifs
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La Citadelle a des origines très modestes, ayant débuté avec seulement cinq élèves dans un sous-sol d’église en 2000. Mais la vision du fondateur et premier directeur, M. Abouchar, était celle d’une école holistique, authentiquement bilingue, enseignant les arts et les sciences et offrant des normes académiques des plus élevées. Sa vision était empreinte d’ambition, et les inscriptions ont rapidement afflué à mesure que la réputation de l’école grandissait.
En l’espace d’un an, le sous-sol devint trop étroit pour accueillir le nombre croissant d’élèves, incitant alors le directeur Abouchar à louer les locaux d’une école publique et ce, pendant plus de dix ans. En 2015, La Citadelle emménage dans un espace aussi grand que son ambition : un bâtiment de 40,000 pieds carrés idéalement situé à proximité de l’intersection entre l’autoroute 401 et la Don Valley Parkway, sur Scarsdale Road, au cœur d’un joli quartier de North York, entouré de verdure paisible. En plus de l’accès au transport en commun (TTC) les parents nous ont aussi indiqué que les heures de sortie et d’arrivée étaient bien organisées.
Le bâtiment en briques rouges à deux étages dispose de structures de jeu colorées à l’extérieur et d’espaces verts tout autour, créant ainsi une ambiance fort accueillante. La Citadelle se caractérise par un intérieur moderne et imposant, lumineux et convivial. Son architecture ouverte favorise la communication et la bonne entente dans toute l’école, tandis que les grandes fenêtres en verre des salles de classe offrent une transparence permettant d’observer les élèves impliqués dans des activités d’apprentissage.
« Je n’aime pas les salles de classe complètement fermées et isolées les unes des autres », explique le directeur Abouchar. « Ma vision visait à m’assurer que tout le monde soit interconnecté. »
Cette ouverture d’esprit s’étend à l’accessibilité des membres du corps enseignant à l’intérieur du bâtiment. Ces derniers disposent d’un centre de ressources ainsi que d’un salon des profs où ils peuvent se détendre, se retrouver ou travailler pendant leurs pauses. « Cela était prévu, nous souhaitions que nos enseignants soient au sein de la communauté des élèves, et aussi de la communauté plus vaste du corps enseignant », nous confie Mme. Murielle.
La pièce maîtresse du bâtiment est l’atrium, un espace de 4,000 pieds carrés où les élèves se réunissent pour déjeuner, jouer au ping-pong et au baby-foot, bouquiner ou tout simplement pour venir se relaxer lorsqu’il fait trop froid pour être dehors. C’est également là que se déroulent la plupart des événements festifs. Lors de notre visite, les parents s’étaient donné rendez-vous ce matin-là pour leur Café Croissant mensuel, et, plus tard dans la journée, les enseignants se préparaient, eux, à l’exposition annuelle d’art visuel.
L’espace des maternelles est un autre point positif de l’école. C’est de loin la plus spacieuse des salles de classe, équivalente à quatre ou cinq salles réunies en un grand espace lumineux et coloré. Le jour de notre visite, les élèves circulaient allègrement entre le coin atelier, le coin lecture, l’espace informatique et les aires de jeu libre. Bien que spacieux, l’espace conserve un caractère chaleureux et intime.
À la Citadelle, on y trouve également un laboratoire de sciences, une salle d’informatique et une salle de musique, un atelier d’art ainsi qu’une attrayante bibliothèque connectée à l’atrium par un grand mur ajouré orné de plantes luxuriantes et de magnifiques fleurs de toutes sortes. Tout est étincelant de propreté, confortable et hautement fonctionnel. Il y aurait suffisamment d’espace pour que l’école augmente considérablement ses effectifs, mais la direction s’engage à maintenir des classes de moins de 20 élèves.
À la Citadelle, tous les élèves sont en uniforme, et le code vestimentaire est rigoureusement appliqué. Nous avons remarqué que les enseignants et le personnel rappelaient parfois gentiment à certains élèves de rentrer leur chemise dans leur pantalon, ce que ceux-ci s’empressaient à s’y conformer. Le règlement concernant le matériel électronique est mis en vigueur avec la même fermeté. Les élèves ne sont pas autorisés à utiliser leur téléphone portable ou tout autres appareils électroniques personnels durant les heures de cours. Seuls les élèves à partir de la 8ème année ont l’autorisation d’employer des portables à l’école, à condition de prendre le soin de les éteindre et de les ranger durant la journée. Ce n’est pas que l’établissement soit contre l’utilisation de la technologie (des ordinateurs portables sont à disposition des élèves de la 8ème année et du secondaire, et les enseignants utilisent de grands écrans à commandes tactiles dans les salles de classe) mais les règles sont claires, et le directeur n’hésite jamais à confisquer un téléphone ou deux quand cela s’en voit nécessaire. Néanmoins, cela reste très rare, car les élèves de La Citadelle apprennent à respecter les règles et à se conformer à la discipline dès les premières années à l’école.
Un service de garderie après les heures de cours est disponible jusqu’à 17h30, et les élèves peuvent opter pour un service de restauration équilibré pour leur déjeuner. Les parents trouveront également intéressant de savoir que La Citadelle propose aux élèves de tout âge des options récréatives et éducatives tout au long de l’année. La garderie fonctionne tout l’été et un camp de jour est organisé en juillet pour les élèves de la 1ère à la 7ème année. « Il s’agit d’un camp traditionnel incluant des activités sportives, manuelles, des jeux et tout plein d’autres activités amusantes et ce, tout en gardant une composante académique », décrit Mme. Chantal. « Au lieu d’oublier toute activité intellectuelle pendant l’été, nous veillons à ce que les enfants conservent une partie de leurs connaissances et compétences en ayant une session académique quotidienne. » L’école propose également des cours d’été aux élèves du secondaire qui souhaitent acquérir des crédits additionnels.
Leadership et gestion de l’école
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La Citadelle est l’aboutissement de la longue et brillante carrière de son fondateur et directeur Abouchar dans le domaine de l’éducation. Né en Égypte d’une famille libanaise, il a fréquenté l’une des plus prestigieuses écoles privées françaises pour garçons du Moyen-Orient. Parlant couramment l’anglais et le français, il obtient son Baccalauréat honorifique en sciences de l’Université Américaine au Caire avant d’immigrer au Canada en 1969, où il décroche une Maîtrise en sciences (M.Sc.) et un Baccalauréat en éducation (B.Ed.) de l’Université de Western Ontario, suivie d’une Maîtrise en éducation (M.Ed.) de l’Université de Toronto.
Bien qu’il ait commencé sa carrière en tant qu’enseignant de physique et professeur à la faculté d’Éducation, le directeur Abouchar a occupé par la suite de nombreux postes de haut niveau dans le domaine de l’éducation et de l’élaboration de programmes d’études tels que : secrétaire général du Conseil de l’éducation franco-ontarienne, surintendant responsable de la programmation, de la recherche et de l’éducation permanente au sein du Conseil des écoles publiques de langue française d’Ottawa-Carleton, collaborateur à la refonte du programme de sciences de l’Ontario pour le ministère de l’Éducation, ainsi que titulaire d’un siège au Conseil consultatif sur le multiculturalisme et la citoyenneté de l’Ontario. Chacun de ces postes a façonné sa vision de l’enseignement, de l’apprentissage et de la gestion d’établissements scolaires.
Au fil des décennies, le directeur Abouchar a développé sa propre philosophie de l’éducation basée sur son expérience des meilleures pratiques mises en œuvre dans différents pays, systèmes et écoles. En 2000, il décide de fonder une école ancrée dans sa profonde conviction en faveur d’une éducation holistique, véritablement bilingue et axée sur de vraies valeurs. « Tout le monde pensait que j’étais déraisonnable de lancer cette nouvelle école », déclare-t-il. « Mais je ne partais pas d’une perspective commerciale. J’étais tout simplement déçu par le système scolaire existant et aspirais fonder une école qui transcende la simple instruction des jeunes en assumant la responsabilité de leur solide éducation. »
Les études supérieures du directeur Abouchar ont été fermement enracinées dans une approche des arts libéraux, quelque chose qu’il voulait que ses élèves puissent explorer. « Lorsque je faisais mes études universitaires du premier cycle en physique et en chimie, j’étais inscrit dans une faculté des Arts & des Sciences, et mon programme exigeait que je suive des cours d’arts, de sciences sociales et de sciences humaines », explique-t-il. «Cela m’a permis de développer une culture plus vaste et d’élargir ma vision, ce qui explique pourquoi tous les élèves de La Citadelle suivent aujourd’hui un programme en arts et sciences tout au long de leur scolarité ici. ». Cet amour des arts s’est notamment traduit par une passion pour la musique, en particulier pour la composition de musique électronique, qu’il transmet à ses élèves dans une série de cours de composition par ordinateur commençant en 3ème année.
Même lorsque son école s’est agrandie et est devenue concurrentielle dans le secteur des écoles privées à Toronto, le directeur Abouchar n’a jamais dérogé à ses principes fondateurs d’une éducation holistique. En plus d’accorder la même importance aux arts et aux sciences, cela impliquait également d’inculquer des valeurs fondamentales aux élèves à travers des programmes académiques et périscolaires. Pour le directeur Abouchar, la formation du caractère des élèves requiert d’excellents enseignants, c’est pourquoi il accorde une grande attention au processus de recrutement.
« Je n’embauche pas des gens parce qu’ils ont tout simplement des qualifications d’enseignement ou un doctorat », indique-t-il. « J’embauche des gens en fonction de leur personnalité, de leur caractère et de leur intégrité. Même s’ils ont 20 ans d’expérience dans l’enseignement, s’ils ne peuvent pas transmettre des valeurs de respect, d’intégrité et de discipline, ils ne sont pas faits pour travailler chez nous. »
Le directeur Abouchar a des positions bien arrêtées sur le manque de savoir-vivre et de discipline qu’il peut constater chez les jeunes d’aujourd’hui, et il est déterminé à ce que ses élèves empruntent un chemin différent. Son code vestimentaire strict, sa politique de conduite exemplaire ainsi que son règlement concernant l’interdiction des téléphones portables à l’école contribuent à une culture empreinte de dignité et de courtoisie au sein de La Citadelle. « Les portables ne sont pas autorisés dans l’établissement, car je tiens à ce que les élèves communiquent entre eux, jouent ensemble, regardent les gens dans les yeux et discutent des choses qui les concernent au lieu de s’envoyer des SMS et des émojis », continue-t-il. « C’est une culture un peu différente de la culture ambiante, mais elle fonctionne très bien. Nous avons ici un microcosme scolaire rassurant, où les élèves et les enseignants sont tous bienveillants. » Les parents que nous avons interrogés n’ont eu que des éloges pour le directeur et son engagement à explorer des horizons inédits dans le paysage culturel d’aujourd’hui.
Le directeur Abouchar attribue également cette culture du respect à une solide communauté composée de ses élèves, de leurs familles, des enseignants et de l’administration. Le fait d’avoir ses deux filles au sein du personnel de l’école et que ses quatre petites-filles fréquentent l’école ajoute davantage à cette ambiance familiale. Selon lui, c’est un système qui fonctionne très bien, avec une certaine distance professionnelle maintenue avec elles au cours de la journée et des accolades en fin de journée.
La conception d’une école à aire ouverte s’étend à la politique de portes ouvertes du bureau du directeur Abouchar. « Je ne trouve pas que le climat soit sain si le directeur est mis sur un piédestal et que les élèves, voire même les enseignants, hésitent à le rencontrer », souligne-t-il. « Ce que je préfère, c’est parler aux élèves et voir sur quoi ils travaillent, que ce soit un projet de classe ou une performance artistique. »
Lorsqu’il s’agit de gérer les défis portant sur l’apprentissage ou le comportement des élèves, le directeur Abouchar évite également les méthodes actuelles promulguées par le système. Au lieu de catégoriser systématiquement ses élèves sur la base d’évaluations psychologiques et de recommandations, il choisit d’accepter et de travailler avec chacun d’entre eux tels qu’ils sont. Cette approche requiert beaucoup de patience, d’attention et de dévouement, ce qu’il considère comme des caractéristiques plutôt rares dans le système éducatif actuel. En soutenant et en aidant ses élèves, il confirme sa croyance en leur potentiel de réussite et d’épanouissement, ce qu’il trouve être remarquablement efficace.
Le mélange de rigueur, de bienveillance et de sensibilité du directeur Abouchar (tout le monde à La Citadelle l’appelle Monsieur Alfred) porte en effet ses fruits, comme peuvent en témoigner les élèves épanouis et courtois, les familles ravies ainsi que les enseignants en poste depuis de nombreuses années que nous avons pu rencontrer. « Il exerce un leadership visionnaire qui donne le ton à tout l’établissement », témoigne un diplômé. Par ailleurs, un élève en terminale souligne le côté plus jovial du directeur : « Mr. Alfred s’implique beaucoup avec les élèves, et même s’il est très à cheval sur les règlements, il est très drôle, participe à nos activités et plaisante souvent avec nous. »
Pour le directeur Abouchar, le respect et la bonne entente sont des éléments essentiels. « Je vise non seulement à ce que les élèves puissent fréquenter les universités de leurs choix, mais qu’ils soient surtout capables de réussir dans leur vie en tant qu’individus respectables, avec des valeurs solides. Je suis très fier de ce que nous faisons ici. C’est beaucoup de travail, mais c’est très gratifiant. »
Programme académique
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Les programmes académiques de La Citadelle sont à la fois enrichis et accélérés, les élèves apprenant au-delà de la norme provinciale établie pour chaque classe à chaque niveau. L’approche pédagogique se caractérise par la cohérence, la discipline et la rigueur, ainsi que par un soutien individuel lorsque cela est nécessaire, et ce, toujours dans un contexte chaleureux et de confiance.
« À La Citadelle, nous sommes conscients que le contenu que nous enseignons aujourd’hui dans les écoles évoluera et, dans certains cas, deviendra désuet dans les années à venir, c’est pourquoi nous nous efforçons d’enseigner à nos élèves à apprendre de manière efficace et à se sentir confiants dans les compétences acquises », commente Mme Chantal. Au cours des nombreuses conversations que nous avons eues avec elle au sein de l’école, s’assurer que les élèves aient confiance en eux et en leurs compétences fut un sujet récurrent.
Une approche traditionnelle et méthodique définit l’environnement académique, tout en incorporant des méthodes d’enseignement progressives et des techniques d’apprentissages modernes. Le directeur Abouchar a créé La Citadelle en partie parce qu’il était de plus en plus consterné par la détérioration de la qualité de l’enseignement et de l’éducation en général qu’il observait dans le système éducatif public. Il affirme que de nos jours, de nombreuses écoles privées et indépendantes se trouvent également sur cette même tendance à la baisse. « Il y a une concentration de plus en plus limitée sur le contenu académique dans les écoles. Les élèves s’investissent activement dans des domaines tels que la robotique, les projets, les activités sportives, les sorties et un large éventail d’activités récréatives, incitant le système à s’éloigner partiellement des fondements académiques pour se tourner davantage vers des aspects divertissants. »
Ce n’est pas que les élèves de La Citadelle n’ont pas l’occasion d’explorer leurs intérêts co-curriculaires, mais ils doivent également répondre aux attentes académiques. Les devoirs font partie du travail quotidien à partir de la 1ère année, mis à part pour les “mercredis sans devoirs”, et leur exécution n’est pas facultative. De la 1ère à la 8ème années les élèves utilisent des agendas en format papier pour consigner leurs devoirs et leçons, et les parents sont tenus de les signer tous les soirs.
« Il s’agit de responsabiliser et d’inculquer le sens de l’imputabilité aux élèves en ce qui a trait à leur travail scolaire », explique Mme. Murielle. « Nous ne demandons pas aux parents de faire les devoirs de leurs enfants. Tout au contraire, nous demandons aux parents de simplement veiller à ce que les enfants fassent leurs devoirs sans interruptions après l’école », ajoute Mme Murielle. Un élève avec lequel nous avons parlé, qui fréquente La Citadelle depuis sept ans, affirme que les emplois du temps bien remplis ainsi que la charge de travail importante lui donnent, ainsi qu’à ses camarades de classe, un sentiment d’accomplissement. « Nous sommes conscients de bénéficier d’une très bonne éducation, et nous sommes habitués à travailler dur», déclare-t-il.
De même, certains diplômés ont commenté la valeur à long terme de la rigueur académique qu’ils ont apprise à l’école. « J’apprécie les exigences académiques établies par La Citadelle », nous confie l’un d’entre eux. « L’accent mis par l’école sur l’excellence académique m’a encouragé à repousser mes limites et à m’efforcer de donner le meilleur de moi-même. Bien que ces attentes aient pu être très exigeantes par moments, elles m’ont finalement aidé à développer une éthique de travail solide, des compétences en gestion du temps et une attitude positive face aux défis auxquels je pourrais être confronté à l’avenir. »
Le fait que les élèves utilisent des agendas en papier, et non-numériques, reflète l’utilisation avisée de la technologie dans la mise en œuvre du programme académique de l’école. Les dernières technologies y sont toutefois disponibles, et les élèves acquièrent les compétences nécessaires pour les utiliser; mais les méthodes d’enseignement et d’apprentissage qui ont déjà fait leurs preuves sont également employées dans la mise en œuvre des programmes d’études. Par exemple, les élèves apprennent à écrire en cursive à partir de la 1ère année « Si vous n’apprenez pas aux enfants à écrire convenablement, ils risquent de finir illettrés » affirme Mme. Murielle. « Nous visons à leur donner tous les outils dont ils auront besoin pour apprendre et s’épanouir.» (Il est à noter que le gouvernement de l’Ontario a récemment annoncé la réintroduction de l’écriture cursive dans les programmes d’études au niveau du système scolaire en Ontario.) Une autre pratique intéressante est que les élèves mémorisent des poèmes substantiels en français et en anglais, et les présentent en classe. « Cela leur permet d’enrichir leur vocabulaire et leur apprentissage des langues tout en améliorant leurs compétences en art oratoire », poursuit Mme. Murielle.
Lorsque nous avons visité les salles de classes au palier élémentaire, nous avons été surpris de voir jusqu’à une douzaine de cahiers sur le bureau de chaque élève, tous remplis d’écriture soignée et de jolis diagrammes. Les dits cahiers étaient personnalisés par couleur et par matière : feuilles quadrillées pour les mathématiques, feuilles seyes pour l’écriture cursive, et feuilles graphiques et feuilles blanches pour les laboratoires de sciences et les schémas d’observations scientifiques. « Les cahiers viennent de France et chacun d’entre eux est spécialement conçu pour l’apprentissage dans une matière donnée », précise Mme. Murielle.
Il est évident, après une rapide consultation des différents cahiers, que les élèves en sont fiers. Ces cahiers sont comme un véritable recueil de tous leurs efforts et de leurs accomplissements, nous confie Mme. Chantal.
« Nos enseignants adoptent une approche très méthodique, surtout au cours des premières années, pour favoriser les connaissances, les compétences et, surtout, la confiance des élèves en eux même. »
L’introduction précoce aux examens est sûrement l’aspect le plus exceptionnel de La Citadelle, et tous ceux à qui nous avons parlé nous ont affirmé que la mise en œuvre de cette politique n’était pas aussi stricte qu’elle ne paraît à première vue. Les parents s’accordent à dire que les examens permettent aux enfants d’acquérir des compétences cruciales pour leur réussite future, tout en renforçant (une fois de plus) leur confiance en eux et leur sens de l’autonomie. Lors de notre visite, les élèves étaient à une semaine de leurs examens, et nous n’avons ressenti aucune tension de leur part. « Ils sont heureux et sereins parce qu’ils ont l’habitude d’écrire des examens », assure le directeur Abouchar. « Les parents projettent parfois leur propres expériences et leur anxiété par rapport aux examens sur leurs enfants, mais ici, nous leur apprenons à les considérer comme des étapes courantes et régulières du processus d’apprentissage au cours de l’année scolaire. »
L’approche holistique de La Citadelle en matière d’enseignement signifie que les élèves de tous les niveaux font l’expérience d’une grande diversité de domaines d’études dans leur apprentissage quotidien. « Nous avons élaboré un programme d’études qui permet aux élèves de faire un peu de tout », explique Mme. Denise. « Chaque année, ils étudient un large éventail de matières, même au palier secondaire. Cela peut sembler intimidant au départ, mais nous offrons aux élèves le soutien nécessaire pour acquérir les compétences dont ils ont besoin pour réussir. »
Au cours de nos entretiens avec les familles, celles-ci ont parlé positivement de cet équilibre académique complet et de ses avantages pour les élèves. « Cela permet de ne laisser aucun enfant à la traîne », témoigne un parent. « Ma fille ne se sentait pas du tout à l’aise en mathématiques, mais elle s’épanouissait dans les matières comme la danse et l’art. Le fait d’avoir une matière dans laquelle elle excelle a été extrêmement bénéfique pour son estime de soi et l’a aidée à surmonter des défis dans d’autres domaines. »
Lorsque des élèves intègrent La Citadelle dans des classes plus avancées, venant souvent d’établissements scolaires n’ayant pas les mêmes normes et attentes, des aménagements sont mis en place pour les aider à s’adapter aux nouvelles exigences « Lorsqu’ils ne sont pas habitués à ce rythme d’étude, nous leur apportons un soutien supplémentaire et ils finissent par s’adapter rapidement », constate Mme. Chantal. « Les parents qui choisissent cette école accordent une importance primordiale à l’éducation et, en s’engageant avec nous, deviennent nos partenaires les plus dévoués.»
Avant notre visite de l’école, nous pensions qu’il s’agirait d’un environnement académique compétitif, compte tenu de l’accent mis sur l’excellence et la discipline. Cela s’est avéré vrai d’une certaine manière, mais pas en termes de culture générale. La Citadelle fait usage du système de notation et de récompenses pour motiver ses élèves, mais jamais pour les monter les uns contre les autres. De la 5ème à la Terminale (12ème année), l’école valorise les bons résultats scolaires en décernant des prix d’honneur et d’excellence et de bourses d’études allant de $300 à $500, déductibles des frais de scolarité. Tous les élèves peuvent également recevoir des récompenses pour leurs bons comportements et leurs bonnes habitudes de travail. Les classes allant de la 1ère à la 4ème année disposent de petits carnets leur permettant de collecter des ‘Bons Points’, qui leurs sont donnés par les enseignants pour leurs bons comportements et réussites académiques. Selon un élève, « il y a une certaine concurrence, mais c’est une concurrence conviviale. »
Les élèves plus âgés participent à des concours externes en anglais, en mathématiques et en sciences, mais la compétition entre les élèves est fortement déconseillée. Le directeur Abouchar rappelle souvent aux parents de ne jamais juger leurs enfants sur la seule base de leurs notes, aux examens par exemple, mais de les soutenir dans le processus d’apprentissage. « Nous devons être à la fois réalistes, impartiaux et non compétitifs, tout en nous concentrant sur les efforts et le potentiel de chacun », précise-t-il. « Et nous devons toujours prendre en compte le bien-être général de nos élèves. »
Garderie et maternelle
Même le programme de la garderie, basé sur le jeu pour les enfants âgés de 2 à 4 ans, est un programme avancé. Les tout-petits complètent une série de cahiers d’exercices couvrant les bases les plus élémentaires de la lecture et de l’écriture, ce qui les prépare à devenir des apprenants compétents en maternelle moyenne et grande sections. Au cours de ces deux années en garderie, les élèves apprennent à la fois en anglais et en français.
La prématernelle est une garderie agréée ouverte onze mois l’année, mais elle offre bien plus qu’une garde d’enfants habituelle. Bien qu’elle soit basée sur le jeu et qu’elle soit informelle dans sa structure, elle a aussi un programme académique. « Notre programme de la petite enfance est inspiré de celui en France, où les enfants suivent un programme de quatre ans à la maternelle », explique le directeur Abouchar.
Nous avons parlé à plusieurs parents qui, au départ, étaient plutôt sceptiques quant au caractère académique d’une maternelle très petite et petite section. « Quand j’ai appris que nous devions acheter des cahiers pour notre enfant de trois ans, j’ai d’abord été surpris », nous avoue l’un d’eux. « Mais au fur et à mesure que l’année avançait, j’ai vu qu’elle les remplissait bel et bien, et j’ai été stupéfait. Quand elle a commencé l’école élémentaire, elle était sûre d’elle et totalement prête. » En maternelle à La Citadelle, les élèves suivent un programme de lecture avancé en français axé sur la phonétique tout en abordant naturellement les sciences, les mathématiques, l’informatique, le sport et les arts.
Palier élémentaire
La lecture et l’écriture en anglais font leur entrée dans le programme dès la première année, et les élèves suivent à peu près le même nombre de matières dans les deux langues à partir de là, établissant ainsi le français et l’anglais comme les deux langues fondamentales du cursus. Après quatre ans d’immersion presque totale en français à la prématernelle et en maternelle, les élèves sont prêts à lire et à écrire en anglais.
« Nous préconisons une méthode de lecture et d’écriture basée sur la phonétique, appelée méthode syllabique, et grâce à cela, la transition se fait en douceur pour mieux lire et écrire. » explique Mme. Chantal. À la fin de la première année, les compétences en lecture des élèves en anglais tendent à être équivalentes à celles des élèves en français.
À partir de la 1ère année, les élèves apprennent auprès d’un nombre croissant d’enseignants spécialisés dans leur domaine (voir la section traitant de l’approche pédagogique plus loin). En 1ère et 2ème années, les élèves passent plus de temps avec l’enseignant qui enseigne les matières principales en français.
À partir de la troisième année, les parents ont le choix entre l’espagnol et le mandarin comme troisième langue que leurs enfants doivent apprendre. Le directeur Abouchar souligne : «Dans un monde de plus en plus ouvert, nous considérons qu’il est crucial d’intégrer l’apprentissage d’une troisième langue. Cela permettra aux jeunes de mieux naviguer au sein des diverses langues et cultures qui composent notre monde.»
Comme mentionné précédemment, l’une des particularités de La Citadelle est que les élèves passent des examens de la 1ère à la 8ème année. Cela se fait évidemment de façon progressive, avec des examens de courte durée dans quelques matières principales représentant environ 10% des notes finales pour les élèves des petites classes, passant ensuite à des évaluations de 2h, représentant 30% des notes finales pour les élèves des plus grandes classes. Les parents que nous avons rencontrés ont affirmé que cette initiation précoce aux évaluations formelles posait des fondations solides pour l’enseignement secondaire et universitaire.
Paliers intermédiaire et secondaire
Les élèves suivent le Programme du Baccalauréat International (Programme d’éducation intermédiaire or BIPEI), un programme reconnu à l’international qui favorise le leadership, la culture générale ainsi que l’acquisition d’une perspective mondiale de la 6ème à la 10ème, avant de passer aux cours de l’Advanced Placement (AP) au cours de leurs dernières années du secondaire. Étant donné que chaque élève de 8ème année suit jusqu’à quatre cours crédités au secondaire (Reach Ahead), les diplômés de La Citadelle ont tendance à accumuler bien plus que les 30 crédits requis par le ministère de l’éducation de l’Ontario, ce qui les positionne en tête des candidats pour l’admission dans les programmes universitaires de leur choix. « Les cours à crédit (Reach Ahead) en 8ème année accélèrent la progression des élèves au secondaire, leur offrant un énorme avantage de choisir davantage de cours optionnels au secondaire. », souligne Mme Denise.
Plusieurs enseignants et parents nous ont dit que les élèves qui terminent le palier intermédiaire à La Citadelle entrent au secondaire vraiment prêts et confiants. Tout comme au palier élémentaire, les élèves nouvellement arrivés bénéficient d’un soutien académique considérable pour les aider à passer à la vitesse supérieure, incluant par exemple le choix de suivre les cours de mathématiques en anglais.
L’école encourage les élèves du secondaire à conserver une approche holistique à leur éducation, même s’ils ont plus de choix dans leurs cours, et la plupart d’entre eux le font. Vous aurez du mal à trouver un élève qui ne suit qu’un seul cours d’histoire, de géographie, d’arts ou d’éducation physique au secondaire, comme cela est requis par le Ministère de l’Éducation. « La majorité de nos élèves au secondaire suivent une gamme de cours variée en 11ème et 12ème années », explique M. Matthew, en nous faisant remarquer qu’un diplômé moyen de La Citadelle termine avec jusqu’à 36 crédits, au lieu des 30 minimums requis. « Ainsi, même si les élèves envisagent des études universitaires en génie, nécessitant un certain nombre de cours scientifiques, beaucoup choisissent néanmoins de continuer à suivre des cours de philosophie, d’art, d’économie et/ou de français en tant que cours optionnels.”
Mme Chantal précise que la philosophie de l’école est basée sur des faits concrets. « Même en Terminale (12ème année), les élèves ont besoin d’être soutenus », explique-t-elle. « Il serait injuste de ne pas les encourager à être polyvalents dans leur apprentissage, car ils sont encore en train de découvrir leurs intérêts et leurs capacités. Ils doivent se spécialiser à l’université, donc ils ont besoin du maximum d’informations possible avant de prendre quelconques décisions importantes. »
Une jeune fille récemment diplômée nous a confiés que cet équilibre entre les arts et les sciences établi par La Citadelle a été déterminant dans son succès académique au niveau universitaire « L’accent mis sur les sciences humaines et sociales, en combinaison avec les sciences pures et appliquées, m’a permis d’acquérir une approche holistique et globale non seulement dans le cadre de mes études mais également pour comprendre le monde en général », déclare-t-elle. « Cela s’est avéré être un avantage considérable, car les étudiants inscrits à des programmes universitaires sont censés avoir une compréhension approfondie de diverses matières. Grâce à des cours tels que les arts plastiques, le théâtre, la philosophie, et bien d’autres, j’ai développé une appréciation créative des sciences, ce qui a certainement contribué à enrichir mon parcours universitaire jusqu’à présent. » Tout comme ses pairs à La Citadelle, cette étudiante a été acceptée dans plusieurs prestigieuses universités canadiennes et américaines, mais elle a choisi les sciences de la santé à l’université Queen’s. « La Citadelle m’a préparée à entreprendre et réussir ce programme exigeant en me fournissant non seulement les bases académiques nécessaires mais aussi les compétences essentielles pour étudier et vivre de manière équilibrée. Cela inclut des aspects tels que l’éthique du travail et la discipline, qui ont été des éléments clés de ma préparation. »
Une autre diplômée à qui nous avons parlé nous a dit qu’elle continuait à adopter une approche holistique dans ses études supérieures. « Je suis tous les conseils de La Citadelle qui m’a encouragée à explorer diverses matières, y compris celles dans les arts et les sciences humaines », raconte-t-elle. « Cela m’a été bénéfique à bien des égards. Ça m’a aidé à développer une gamme de compétences plus étendues, portant par exemple sur la pensée critique et la créativité. Ça m’a aussi permis d’acquérir une meilleure compréhension des différentes cultures et perspectives. Et en plus, ça m’a fait découvrir de nouveaux centres d’intérêts que je n’aurais peut-être jamais explorés sans cela. » Un élève en Terminale (12ème année) qui prévoit de suivre un programme d’intelligence artificielle en robotique à l’université partage ce sentiment. « Même si je vais suivre des études supérieures axées sur la technologie, je continue à prendre des cours d’arts au secondaire », affirme-t-il. « J’ai appris de nombreuses techniques de dessin et d’autres compétences créatives qui, je pense, me seront très utiles. J’ai aussi développé des compétences en discipline et des méthodes d’étude qui se révèlent essentielles pour exceller à l’université. »
Les enseignants au palier secondaire profitent des classes à faibles effectifs pour élaborer leurs cours en fonction des intérêts et des talents des élèves tout en respectant les normes du programme d’études. « Nous disposons d’une réelle flexibilité pour personnaliser et individualiser notre enseignement », commente M. Matthew. « En tant qu’enseignant d’anglais, le fait d’avoir les mêmes élèves sur plusieurs années me donne une compréhension approfondie de leur niveau d’apprentissage et de leurs aspirations futures. Cela me permet de concevoir des travaux qui étendent leurs compétences et capitalisent sur leurs points forts. Certains peuvent être intéressés par des projets d’écriture créative, tandis que d’autres pourraient se passionner pour l’écriture journalistique, par exemple. Cette approche personnalisée vise à nourrir leurs talents individuels et à les encourager à explorer différentes facettes de la langue anglaise. »
Dès l’automne de leur année de Terminale (12ème année), de nombreux élèves reçoivent des lettres d’acceptation en provenance de plusieurs établissements universitaires. Ce n’est pas surprenant, car au cours des dernières années, la quasi-totalité des diplômés ont obtenu une moyenne d’au moins 80% dans leurs six meilleurs cours, et la plupart d’entre eux ont obtenu une moyenne générale de 90% ou plus.
Approche pédagogique
Le directeur Abouchar est très sélectif dans le processus de recrutement des enseignants, il recherche en fait deux choses essentielles : la spécialisation dans la matière qu’ils enseignent, et un engagement à réellement connaître et prendre soin des élèves. « Je peux apprendre à quelqu’un à rédiger des plans de cours et à préparer des évaluations », nous dit-il.
« Mais je ne peux pas apprendre à quelqu’un à être passionné par l’enseignement, à être bienveillant avec les enfants et à leur servir de modèle de bon caractère. »
Une récente photo promotionnelle de La Citadelle montrait un élève de 2ème année entouré de ses enseignants, au nombre de 11, possédant des expertises allant des études informatiques et de l’art aux mathématiques et la musique. Bien que les enseignants n’aient pas besoin de diplômes en éducation pour enseigner dans cette école, ils doivent avoir un diplôme universitaire de premier cycle dans la matière qu’ils enseignent, et beaucoup d’entre eux sont titulaires d’un diplôme d’études supérieures. « En ayant une maîtrise approfondie de nos matières, nous sommes en mesure d’enrichir le programme scolaire standard grâce à notre expertise.», déclare M. Matthew, qui détient une maîtrise en littérature comparée et qui a enseigné à l’université pendant six ans. Un nombre important d’enseignants ont également une expérience du monde réel dans des domaines tels que les affaires, le droit et les arts, et certains enseignent à mi-temps tout en exerçant leur profession.
Les parents ont souligné les avantages pour leurs enfants d’apprendre auprès de plusieurs individus aux styles d’enseignement variés et ce, même dès les premières années. Ils apprécient la polyvalence que cela inculque aux jeunes apprenants, étant donné que les élèves ont de plus en plus d’enseignants à mesure qu’ils progressent à La Citadelle.
La longue durée de service de nombreux membres du personnel à La Citadelle témoigne de la solidité de sa communauté scolaire et du bien-être ainsi que de la satisfaction de ses enseignants. En effet, près de 60% des enseignants y travaillent depuis plus de 10 ans. Un jeune diplômé nous a parlé de ses anciens professeurs en ces termes : « Il s’agit de personnes profondément respectueuses et de professionnels exceptionnellement compétents dans leurs domaines respectifs. Ils offrent un soutien dès le premier jour à l’école, soulignant clairement que tout le personnel est engagé à vous accompagner et se préoccupe sincèrement de votre développement et de vos progrès en tant qu’élève et apprenant. »
Avec une communauté estudiantine aussi soudée, il est tout à fait possible pour les enseignants de connaître chaque élève de La Citadelle et de bien les connaître, non seulement en ce qui concerne leurs forces et leurs défis scolaires, mais aussi leurs intérêts personnels et leurs préoccupations. Dans cet environnement d’apprentissage bienveillant, les enseignants apprennent également à connaître leurs familles. En conséquence, ceux-ci adaptent leurs méthodes d’enseignement pour chaque élève. « Nous nous engageons à ce qu’aucun élève ne soit laissé pour compte », insiste Mme. Chantal. « Cela nous est possible parce que nous les connaissons non seulement d’un point de vue académique mais aussi sur le plan personnel. »
Les parents reconnaissent cet engagement précieux et ne tarissent pas d’éloges sur le corps enseignant. « Ils font preuve d’attention et de passion dans leur travail, démontrant un intérêt non seulement pour l’expérience académique des enfants dans leur classe, mais également pour tous les aspects de leur développement.», commente l’un d’entre eux. « Ils encouragent le meilleur de chaque enfant au quotidien, car ils mettent également tout en œuvre de leur côté, s’efforçant de fournir le meilleur, accompagné d’une abondance de rétroaction et de conseils pour tous les enfants qui en ont besoin.»
Les élèves que nous avons rencontrés nous ont tous assurés ressentir ce cercle de bienveillance et d’attention autour d’eux. Un élève du palier intermédiaire nous a même raconté : « Les enseignants s’efforcent de créer une atmosphère accueillante pour chacun, établissant une relation de confiance. On pourrait les décrire comme bienveillants et encourageants, nous incitant à relever des défis qu’ils savent que nous sommes capables de surmonter.»
Un élève de Terminale nous a rapportés que ses enseignants ont toujours su identifier les moments où il avait besoin d’un peu plus d’attention. « Parfois, il s’agissait simplement d’une partie d’une leçon avec laquelle j’avais du mal à saisir, et l’enseignant me jumelait avec un élève mentor qui maîtrisait le sujet », explique-t-il, « ou alors, l’enseignant prenait du temps en privé avec moi. » Un ancien élève avec lequel nous avons pu discuter a déclaré que les membres du corps enseignant de La Citadelle utilisent une variété de stratégies pour répondre aux besoins spécifiques de chaque élève : « Ils font participer les élèves par le biais de leçons interactives, encouragent la pensée critique et fournissent un soutien à l’apprentissage individualisé. »
Il n’y a aucun sens de hiérarchie ou de division parmi les membres du corps enseignant. Ils constituent un groupe convivial et collaboratif qui travaille de concert pour déterminer ce qu’il y a de mieux pour chaque élève. « Les élèves sont évalués de diverses manières par les différents adultes qui les entourent », raconte Mme. Murielle. « Nous obtenons ainsi une perspective complète, nous permettant de collaborer pour répondre aux besoins des élèves. »
Ces besoins s’étendent souvent au-delà du cadre scolaire pour couvrir l’apprentissage social et émotionnel des élèves et les enseignants en sont fiers. Dans cet établissement, il s’agit même d’une exigence professionnelle très claire. « Nous ne nous contentons pas de simplement enseigner à un élève », rappelle Mme. Murielle. « Nous prenons en considération la totalité de l’enfant, y compris ses préférences, ses préoccupations et les contextes familiaux divers dans lesquels il évolue. » Mme. Denise renchérit en ajoutant : « Nous veillons au bien-être individuel de nos élèves et les formons en tant que citoyens, au-delà des connaissances académiques que nous leur transmettons. »
Même si le fonctionnement de l’école repose sur des systèmes et des attentes bien définis, l’environnement d’apprentissage demeure chaleureux. Comme le précise le directeur Abouchar : « Nos cahiers, nos devoirs et nos examens sont primordiaux, mais toutes les activités se déroulent dans la joie et la bonne humeur, de sorte que les enfants se sentent à l’aise. »
Par ailleurs, comme mentionné précédemment, les enseignants personnalisent leurs leçons et leurs approches en fonction de la connaissance qu’ils ont de chaque élève. « Nous sommes très attentifs et réceptifs aux besoins de nos élèves », précise Mme. Denise.
À partir de nos échanges au sein de l’école, il est évident que le corps enseignant de La Citadelle constitue un groupe uni, collaboratif et empreint d’empathie, entièrement dévoué à ses élèves. « Nous sommes tous là pour les enfants », conclut Mme. Chantal. « Nous ne nous limitons pas à suivre strictement nos horaires de travail ; nous mettons véritablement beaucoup de nous-mêmes dans notre engagement envers les élèves. »
Enseignement bilingue
L’une des premières questions que les parents se posent lorsqu’ils envisagent La Citadelle est de savoir s’ils auront besoin d’avoir une certaine connaissance du français afin de pouvoir soutenir leurs enfants dans leur apprentissage. La réponse est un non catégorique. « Les parents sont souvent séduits par l’idée que leurs enfants puissent bénéficier de la maîtrise des deux langues officielles du Canada », explique le directeur Abouchar. « Les gens qui valorisent l’éducation en général ont tendance à apprécier l’apprentissage des langues. »
La Citadelle est une école qui favorise un véritable bilinguisme, ce qui signifie que les élèves apprennent à la fois le français et l’anglais comme langues premières dès leurs entrées à l’école, surtout si les enfants commencent leur parcours académique ici. « L’acquisition d’une langue est facilitée lorsque l’on est jeune », affirme Mme. Chantal. « C’est pourquoi les activités des enfants se déroulent principalement en français jusqu’à la fin du palier élémentaire. » Ce n’est qu’au palier intermédiaire (6ème année) que les élèves peuvent choisir de prendre des cours de mathématiques en anglais. Cette option est principalement destinée aux élèves qui rejoignent l’école en 6ème année et qui ont des connaissances limitées en français. Mais même ceux qui rejoignent l’établissement à ce niveau finissent avec un meilleur français que leurs pairs suivant des cours de français dans d’autres écoles. Tout nouvel élève arrivant après la 2ème année et ayant des connaissances limitées en français est automatiquement inscrit dans ce que La Citadelle appelle le programme de ‘francisation’, où il reçoit un soutien supplémentaire en français jusqu’à ce qu’il puisse suivre le rythme de ses camarades de classe.
Nous avons échangé avec un élève ayant suivi le programme de francisation après avoir rejoint l’école en 5ème année, et il nous a confirmés qu’il lui avait fallu à peine un an pour parvenir au même niveau de français que ses camarades de classe bilingues. Lui, ainsi que d’autres que nous avons rencontrés, ont souvent exprimé la conviction que leurs compétences linguistiques leur donneraient un avantage supplémentaire dans leurs études supérieures et leur carrière. Selon une élève qui étudie à La Citadelle depuis neuf ans, le programme bilingue est exigeant mais en vaut la peine : « Au début, l’aspect bilingue peut paraître difficile, mais avec le temps et le soutien des enseignants et de nos camarades de classe, on finit par s’y habituer », assure-t-elle. « Le Canada étant un pays bilingue, il est important de connaître le français, qui est également très utile pour voyager. »
Au palier secondaire, davantage de cours sont disponibles en anglais, bien que le français soit un cours obligatoire jusqu’en Terminale (12ème année) pour la plupart des élèves. Il y a une certaine marge de manœuvre à cette règle, par exemple pour les élèves étrangers qui rejoignent l’école au cours de l’année. « Parfois, il arrive que cette exigence ne soit pas propice à la réussite de certains élèves », explique M. Matthew. « Mais pour ceux qui poursuivent leur apprentissage du français pendant ces quatre années, nous décernons un Certificat Bilingue, ce qui est utile lors des demandes d’admission à l’université. »
Lors de notre visite, nous avons constaté que les élèves plus âgés parlaient principalement en anglais lorsqu’ils étaient en dehors des salles de classe; mais pendant les cours, le français domine. Même le journal étudiant est rédigé dans les deux langues: le français et l’anglais.
Développement de la personnalité et Éducation à la citoyenneté
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Le directeur Abouchar estime que le rôle d’un enseignant ne se limite pas seulement à inculquer à ses élèves des bases académiques, mais aussi à les sensibiliser aux valeurs fondamentales de tout bon citoyen. Il est plutôt révélateur que les valeurs de l’école mettent autant l’accent sur des principes primordiaux tels que l’Excellence, la Discipline et la Réussite que sur des normes de Compassion, de Respect et d’Harmonie. L’excellence exigée par La Citadelle se veut sans contrainte. Au contraire, les attentes sont claires et l’atmosphère bienveillante.
Lors de notre visite, nous avons rapidement constaté la courtoisie et l’amabilité des élèves envers les visiteurs. Les échanges que nous avons observés entre le personnel et les élèves étaient conviviaux, voire enjoués, mais les enseignants n’hésitaient tout de même pas à rappeler certains à l’ordre au sujet de petites entorses au règlement.
« On ne peut pas laisser les élèves livrés à eux-mêmes », observe le directeur Abouchar. « C’est un équilibre délicat entre leur accorder la responsabilité et la liberté de faire des choix, et avoir des limites claires non-négociables, telles que la présence aux cours, le respect des règles, des autres et le travail assidu. Nous leur inculquons des valeurs fondamentales dès leur plus jeune âge, et il est gratifiant de les voir les adopter et se les approprier au fur et à mesure qu’ils grandissent. Mais ce qui est tout aussi important, c’est que nous traitons toujours nos élèves avec le plus grand respect. Ce respect mutuel sous-jacent est prédominant ici. »
L’éducation à la citoyenneté est ancrée dans les programmes scolaires et les activités périscolaires et parascolaires à tous les niveaux. « C’est en classe, sur le terrain de sport, pendant la récréation et lors des excursions », assure M. Matthew. Plusieurs membres du personnel ont exprimé leur fierté quant à la manière dont les élèves se comportent lors des sorties scolaires. « Les gens nous posent souvent des questions sur notre établissement parce qu’ils sont très impressionnés par le comportement courtois de nos élèves », rapporte Mme. Chantal.
Les parents nous ont fait part à quel point ils étaient fiers de ces derniers lors des événements organisés par l’école. « Je suis toujours agréablement surpris par la bonne conduite des enfants lors des événements scolaires »,
témoigne un parent de trois élèves. « Ils sont aimables, intéressés et intéressants, et très respectueux. La foire des sciences, par exemple, me surprend toujours par la capacité des élèves à présenter et à communiquer leurs projets, et ce, même dans un atrium bondé. Il règne comme un sentiment d’ordre en permanence. »
Lors de toutes nos conversations avec les familles, celles-ci nous ont souligné à quel point elles appréciaient l’attention portée par l’école au développement global de leurs enfants. « Mes enfants savent ce que l’on attend d’eux et ont appris à toujours donner le meilleur d’eux-mêmes », confie une maman. « Ils n’ont pas nécessairement des notes irréprochables tout au long de l’année, mais ils sont polis, respectueux, serviables, loquaces et impliqués. Bien qu’ils aspirent à obtenir de bonnes notes, leur réussite découle de leur travail assidu. Mais cette institution n’enseigne pas seulement des leçons académiques aux enfants, elle leur inculque une pensée critique et les guide vers le développement de valeurs, formant des individus de qualité, une caractéristique qui ne se retrouve pas partout. »
Les élèves et jeunes diplômés avec lesquels nous avons discuté reconnaissent et apprécient que le développement de la personnalité de chacun fasse partie de leur apprentissage scolaire. « Un des facteurs qui distingue La Citadelle des autres écoles, c’est qu’elle met l’accent sur un programme académique rigoureux tout en assurant une approche complète de tous les aspects de l’éducation, en inculquant aux élèves des valeurs fondamentales », renchérit un ancien élève. Un élève de 7ème année confirme : « Nous apprenons beaucoup de choses sur la façon de se comporter et de traiter les gens, ce que je ne vois pas forcément dans les autres écoles. »
C’est pour toutes ces raisons que le directeur Abouchar considère des critères de recrutement qui vont au-delà des qualifications académiques. Il vise à embaucher des enseignants qui partagent les valeurs de l’école et sont dévoués au développement de la personnalité de chaque élève.
« Vous ne verrez jamais un enseignant ignorer un conflit entre deux élèves dans les couloirs simplement parce qu’ils ne font pas partie de sa classe », insiste-t-il. « Nous intervenons tous dès qu’une occasion se présente pour enseigner des compétences telles que la résolution de conflits ou l’écoute bienveillante et respectueuse. Selon Mme. Murielle, qui gère les inscriptions, la concordance avec les parents est également essentielle. « Nous recherchons des familles qui croient en ce que nous faisons et qui sont prêtes à collaborer avec nous pour offrir à leurs enfants une éducation solide et de qualité. »
Selon le directeur, il n’y a jamais eu d’incident de vol ou de vandalisme à La Citadelle, ce qu’il attribue à la confiance instaurée entre lui, son personnel et les élèves. « Personne n’a jamais rien dérobé ou endommagé, car nous cultivons des relations de confiance », constate-t-il. « Et tout le monde est content d’être là. C’est ça, l’éducation : inculquer l’intégrité, le sens des responsabilités et le respect aux élèves. Ce ne sont pas simplement des mots, mais des principes qui sont mis en pratique au quotidien. »
Soutien académique, santé et bien-être
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Le soutien académique et l’attention portée à la santé et au bien-être des élèves ne sont pas un luxe à La Citadelle. Ce sont au contraire des priorités pour les enseignants et le reste du personnel, et font partie intégrante du quotidien des élèves.
Si un élève rencontre des difficultés, les enseignants l’identifient rapidement et lui offrent près d’une heure de soutien académique après les cours. « En général, les enseignants recommandent des élèves pour obtenir ce soutien académique, mais on peut également en faire nous-mêmes la demande », explique un élève. « Pendant cette heure de soutien, l’enseignant se concentre particulièrement ce sur quoi vous avez besoin d’aide ou de renforcement. Il s’agit généralement d’un soutien personnalisé par l’enseignant, avec au maximum trois à quatre élèves. Et il peut y avoir des élèves de différents niveaux. Il s’agit d’un service à titre gracieux dispensé par les enseignants, et non pas des tuteurs parmi les pairs ou des tuteurs externes, et il est fortement recommandé, voire requis. Dans tous les cas, le problème de la fréquentation ne se pose même pas car l’école présente cette activité comme n’étant qu’une parmi toutes les autres au sein de l’établissement.
« Il n’y a aucune forme de stigmatisation associée à ce soutien scolaire, car nous le présentons aux élèves comme une opportunité de renforcer leurs connaissances.», précise Mme. Chantal. « Il est donc perçu comme quelque chose de naturel, de sorte que personne n’éprouve de sentiments négatifs à son égard. Les élèves comprennent que tout le monde a parfois besoin d’un petit coup de pouce pour renforcer sa confiance, et ils savent que leurs enseignants se préoccupent de leur réussite. » Tout comme l’indique M. Matthew, « Les élèves et leurs familles souscrivent à cette philosophie car ils reconnaissent sa nécessité et comprennent que cela aidera certains à combler leurs lacunes. »
D’après nos entretiens avec des élèves et des diplômés, cette analyse s’avère être exacte. « La Citadelle a toujours été extrêmement soucieuse et favorable à tous mes besoins en tant qu’apprenante, que ce soit en me consacrant plus de temps pour m’aider à comprendre un concept ou en utilisant différentes méthodes d’enseignement pour accommoder mon style d’apprentissage », assure une diplômée. « Cet encadrement m’a aidé à m’épanouir pleinement en tant qu’élève à La Citadelle. »
Les parents nous ont témoignés à quel point ils appréciaient la commodité et l’efficacité de l’aide apportée à leurs enfants par les enseignants de l’école, plutôt que de devoir faire appel à des tuteurs externes. Les enseignants préfèrent également cette approche, selon Mme Denise : « Souvent, lorsque vous confiez un élève à un tuteur externe, celui-ci ne communique généralement pas avec ses enseignants concernant ce qu’ils enseignent en classe, ce qui est souvent contre-productif et lourd de conséquences pour l’élève. »
Deux enseignants expérimentés sont chargés de conseiller les élèves en matière de candidature aux universités, en leur offrant un soutien personnalisé et individuel à tous les niveaux du secondaire. Tel que mentionné précédemment, les élèves de La Citadelle obtiennent systématiquement une place au sein des programmes et des établissements postsecondaires de leurs choix. Au cours des dernières années, M. Matthew affirme que la majorité des diplômés ont opté pour des programmes en STEM (sciences, technologie, ingénierie et mathématiques) et en affaires.
Le soutien moral et émotionnel est intégré à l’ensemble des programmes de La Citadelle, qu’il s’agisse de cours formels, de conseils pratiques ou d’un appui constant de la part des membres du personnel.
« Notre communauté est très soudée, et chaque élève a au moins un enseignant ou un membre du personnel avec lequel il ou elle peut se sentir à l’aise pour discuter de questions non-académiques », commente Mme. Chantal.
Alors que certaines grandes écoles emploient des membres du personnel bien désignés pour aborder les questions de santé mentale des élèves, à La Citadelle, la responsabilité est assumée par tous les adultes de l’école. Veillez à leur bien-être fait partie intégrante de l’engagement de l’école envers l’éducation holistique. « Nous nous réunissons régulièrement pour discuter des élèves qui pourraient avoir des défis qui ne sont pas strictement de nature académique », observe M. Matthew. « Nous privilégions une approche collaborative pour apporter ce soutien et valorisons la transparence, car cela nous aide à mieux comprendre ce que vivent nos élèves et comment nous pouvons les soutenir. »
Activités périscolaires et parascolaires
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Pour une petite école, La Citadelle offre à ses élèves une très grande variété d’activités éducatives et récréatives en dehors des cours.
Le corps enseignant partage ses intérêts et son expertise en gérant les nombreux clubs mis à la disposition des élèves après les cours. « Tous les enseignants et membres du personnel portent plusieurs casquettes, ce qui est génial car cela nous permet d’aller au-delà de nos fonctions primaires et d’innover avec les élèves.», fait remarquer Mme. Murielle. « J’ai animé des clubs qui formaient les enfants à l’utilisation du logiciel Photoshop et à la création de bijoux, par exemple. Tout le monde ici a des compétences et des passe-temps en dehors du travail, et nous sommes déterminés à partager cela avec nos élèves. » D’autres clubs proposent des séances de débats, d’échecs, de robotique, de journalisme, de technologie en tout genre et même de théâtre. On y retrouve aussi des équipes sportives et une toute récente troupe de danse, dont une élève était ravie.
Récemment, l’école a commencé à faire appel à des prestataires tiers pour certaines activités parascolaires, telles que la légitime défense. Toutefois, la philosophie sous-jacente de l’école est que celle-ci ne peut pas répondre à tous les besoins de chaque élève en matière d’activités récréatives « Nous conseillons aux parents de s’adresser à des professionnels s’ils souhaitent que leur enfant participe à haut niveau à des activités centrées sur les passions personnelles de l’élève comme le hockey ou la natation », précise Mme. Murielle. « Ici, votre enfant aura toujours la possibilité de s’inscrire à de nombreux clubs et activités sportives de tout genre, et aura surtout l’occasion de développer de nouveaux centres d’intérêt et aptitudes. »
Les plus jeunes élèves ont tendance à fréquenter plusieurs clubs, tandis que les élèves du secondaire se voient moins impliqués car ces derniers sont plus concentrés sur leurs études pré-universitaires. Néanmoins, ils participent souvent à l’organisation d’événements et d’activités pour leurs pairs des paliers élémentaires et intermédiaires « Les plus grands sont très enclins à se porter volontaires, ce qui crée un fort sentiment de camaraderie dans toute l’école », affirme Mme Chantal. Elle supervise également le Conseil des élèves, ce qui attire de nombreux élèves du secondaire
« Nous intégrons les classes de 8ème au Conseil parce que cela les aide à surmonter leur timidité et les familiarise avec ce qui les attend », explique-t-elle. « J’adore voir le Conseil évoluer d’une équipe qui n’a jamais travaillé ensemble en début d’année à un groupe d’amis solidaire. » Une diplômée que nous avons rencontrée nous a révélé à quel point le Conseil des élèves avait été important pour elle. « J’ai fait partie du Conseil des élèves, y compris en tant que déléguée, tout au long de ma scolarité au secondaire », confie-t-elle. « Ça m’a donné une merveilleuse opportunité d’interagir avec les parents, les autres membres du Conseil et les autres élèves tout en élaborant des idées pour soutenir le corps étudiant et favoriser des liens fructueux entre les élèves par le biais d’activités. »
Le gymnase/auditorium est un véritable attrait pour les parties de basketball ou de volleyball après l’école, mais les activités sportives à La Citadelle sont plus récréatives que compétitives, tout en offrant un large éventail de clubs sportifs. Cela ne signifie pas pour autant que le sport n’est pas une priorité. Contrairement au système public, où les collégiens ont besoin d’un seul crédit en éducation physique pour obtenir leur diplôme d’études secondaires, les élèves de La Citadelle suivent des cours d’éducation physique jusqu’en Terminale (12ème année)
Les sorties scolaires font aussi partie intégrante de l’expérience des élèves à tous les niveaux. En partant des excursions d’une journée au début de l’année pour les élèves de maternelle en passant par 3 jours de camp de leadership annuellement ou des voyages à l’étranger pour les élèves des paliers intermédiaires et secondaires, les élèves enrichissent leur apprentissage en explorant le monde au-delà de quatre murs de la salle de classe. Lors de notre visite, les élèves des paliers intermédiaires et secondaires (de la 6ème à la 12ème années) venaient de rentrer d’un voyage en Espagne, en France et en Italie, où ils s’étaient immergés dans la culture, l’histoire et la cuisine de chaque pays.
« Parmi mes meilleurs souvenirs, il y a les visites dans des musées, des expositions et des foires scientifiques », nous rapporte un diplômé. « J’ai vécu un voyage inoubliable en Italie et en Grèce il y a quelques années, qui m’a offert des expériences et des souvenirs pour la vie. Créer des liens avec mes camarades de classe lors de sorties scolaires, et plus particulièrement lors de séjours en camping axés sur le renforcement de l’esprit d’équipe et du leadership, était formidable. »
Certaines des activités extrascolaires proposées par La Citadelle visent à favoriser le civisme des élèves. En plus d’aider leurs camarades au sein de l’école, les étudiants se portent volontaires fréquemment auprès d’organisations à but non-lucratif locales et internationales, telles que des banques alimentaires et des maisons de retraite.
Corps étudiant / Diversité
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En parcourant les couloirs de La Citadelle, nous avons pu observer un corps étudiant dynamique, bien élevé et empreint de diversité. Cette atmosphère semble refléter l’harmonie générale au sein de l’établissement, créant ainsi une ambiance accueillante pour tous les visiteurs.
Plusieurs élèves nous ont confié qu’il leur était facile et même préférable de nouer des liens avec des camarades de niveau différent grâce à l’infrastructure de l’école. « Tout est interconnecté, ce qui fait que tout le monde se mélange et se lie d’amitié avec tout le monde », raconte un élève de 7ème année. « Les élèves sont tous très sympathiques et n’ont pas peur de se dire bonjour. Les différentes classes se mélangent à la récréation et jouent ensemble, donc j’ai des amis à presque tous les niveaux. C’est une communauté très unie. Nous sommes comme une grande famille. » Pendant les pauses et à l’heure du déjeuner, nous avons remarqué que des élèves de différents âges se rassemblaient pour discuter et jouer ensemble, ce qui est assez inhabituel dans la plupart des écoles, où les classes sont cloisonnées.
De nombreuses opportunités de leadership permettent aux élèves plus âgés d’interagir et de guider leurs plus jeunes pairs, que ce soit en assistant au camp d’été ou en devenant délégués d’une des Maisons (House System). Des compétitions amicales fréquentes ainsi que des journées de renforcement consolident l’esprit d’équipe de cette communauté étudiante. « Je décrirais le corps étudiant comme extrêmement respectueux, solidaire et ambitieux », a commenté un diplômé.
Le multiculturalisme est l’un des piliers fondamentaux de la vision fondatrice du directeur Abouchar pour La Citadelle. « Mon objectif a toujours été que cet endroit soit un environnement où les élèves de tout horizon, cultures et religions se sentent chez eux et puissent s’épanouir », commente-t-il. En se basant sur les conversations que nous avons eues avec l’ensemble de la communauté, le directeur a réussi son pari. « L’engagement de l’école à promouvoir un environnement inclusif, où les élèves d’origines très diverses collaborent et apprennent les uns des autres, contribue à une expérience éducative riche et stimulante », confirme un diplômé.
Aujourd’hui, les élèves viennent de plus de 30 cultures différentes, dont plusieurs élèves étrangers, et ils sont tous célébrés de diverses manières au cours de l’année scolaire. Peu de temps avant notre visite, l’école avait organisé sa soirée multiculturelle annuelle, qui consistait en un banquet au cours duquel des plats, des tenues vestimentaires ainsi que des danses issues de multiples traditions étaient mis en vedette.
Admission
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« Le processus d’admission à La Citadelle est à la fois convivial et rigoureux, combinant une approche informelle mais détaillée. Cette approche se démarque des procédures plus strictes observées dans de nombreux établissements privés, qui engendrent en général beaucoup d’anxiété chez les parents », fait remarquer le directeur Abouchar.
Tout commence par une candidature écrite, mais les entretiens en personne avec les parents et les élèves sont le véritable examen. « Nous tenons à ce que les parents consacrent du temps à venir nous rencontrer et visiter l’école », indique Mme. Murielle, responsable des admissions. « Nous tenons à les connaître davantage et à leur offrir l’opportunité de comprendre pleinement ce que représente notre établissement.»
Toutefois, Mme. Murielle ne se contente pas d’évaluer la capacité des élèves à répondre à des exigences académiques élevées. Elle souhaite également déterminer si les parents sont prêts à s’impliquer en tant que partenaires dans le processus d’apprentissage de leurs enfants. « Les familles doivent être prêtes à soutenir leurs enfants tout au long du processus », affirme-t-elle. « Nous devons être en phase avec les principes de base de notre philosophie. Les élèves de La Citadelle passeront des examens, feront des présentations et auront des devoirs. Ils devront se montrer courtois et respectueux. Cela est non-négociable, et nous tenons à nous assurer que les parents en soient pleinement conscients. Être en adéquation avec les parents est tout aussi crucial. »
Les frais de scolarité à La Citadelle sont abordables, se plaçant parmi les plus bas du secteur des écoles privées, et toute augmentation restera modeste et cohérente. « Notre directeur a travaillé dans le secteur public, et il croit fermement que chaque enfant devrait pouvoir accéder à la qualité de l’éducation que nous offrons ici », précise Mme. Murielle.
« Il réfute l’idée que l’éducation doit être exclusive ou élitiste. » Des tarifs spéciaux sont proposés pour les fratries, et des bourses scolaires allant de $300 à $4,000 dollars sont également disponibles. Les parents doivent payer un supplément pour les uniformes, les livres, les repas du midi et les excursions scolaires.
Ces dernières années, La Citadelle a élargi son admission d’élèves étrangers, tout en conservant une approche modérée, selon les dires de Mme. Murielle. « L’année dernière, nous avons reçu de nombreuses demandes et n’avons admis que trois élèves étrangers. Nous prenons cette responsabilité très au sérieux et maintenons un processus sélectif. Les futurs élèves doivent faire preuve d’une solide éthique de travail et une volonté de devenir des membres à part entière de notre communauté solidaire. Il est primordial de pouvoir se sentir à l’aise et de nouer des amitiés. Les candidats étrangers doivent passer des tests de compétence en anglais, et nous proposons des programmes ESL (English as Second Language) moyennant des frais supplémentaires. »
Les parents
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Les parents et les familles, en fonction de la situation de chaque élève, jouent un rôle essentiel au sein de la communauté de La Citadelle et soulignent l’importance de l’implication familiale. Lors de notre visite, les parents étaient rassemblés dans l’atrium autour d’un café pour leur réunion mensuelle. Il y avait beaucoup de monde, comme souvent, et l’ambiance était chaleureuse et conviviale.
« Quand vous choisissez cette école, ce ne sont pas seulement vos enfants qui en font partie, mais toute la famille », déclare joyeusement l’un des parents. Cela est vrai à bien des égards. La Citadelle inclut les familles dans son ensemble dans la communauté, en les invitant à des événements tels que le mensuel café/croissant du matin, des galas, des spectacles d’élèves ainsi que d’autres festivités. Mais l’école intègre également les parents en tant que partenaires dans l’éducation holistique de leurs enfants.
« Les familles, les enseignants et les membres de l’administration doivent être unis dans leur dévouement à l’éducation des élèves. », affirme le directeur Abouchar. « Les parents de La Citadelle adhèrent pleinement à la philosophie de l’école, qui vise une éducation holistique et bilingue exhaustive, et ils contribuent activement à nous soutenir dans l’éducation complète de leurs enfants. »
Le directeur Abouchar et son personnel s’attendent à ce que les parents soient responsables et engagés. Bien que nous ne demandions pas aux parents de micro-gérer en permanence leurs enfants, ils est néanmoins attendu qu’ils restent informés en supervisant, par exemple, les devoirs quotidiens et en veillant à ce qu’ils soient complétés. L’école facilite cette démarche en demandant à chaque élève de la 1ère à la 8ème année de consigner leurs devoirs et évaluations dans un agenda qui doit être signé quotidiennement par les parents.
Contrairement à la plupart des écoles privées, La Citadelle n’exige pas des parents de faire des dons substantiels pour subventionner l’école. Cependant, elle encourage les parents à participer à des levées de fonds pour organiser certains événements généralement liés aux activités du comité des parents et du conseil des élèves. Suite à nos conversations, il est évident que les volontaires sont nombreux. Grâce à une sélection minutieuse des candidatures, la communauté parentale est composée d’individus très motivés et volontaires. « Nous sommes persuadés que la présence des parents au sein de l’école témoigne de l’importance qu’ils accordent aux enfants.
Il peut s’agir simplement de les accompagner lors d’une sortie scolaire ou venir aider lors d’un événement. Cela ne nécessite pas forcément beaucoup de temps », observe Mme. Murielle.
Les parents que nous avons rencontrés s’impliquaient à différents niveaux en fonction de leurs disponibilités, mais tous qualifiaient ces activités comme agréables et significatives. « Je pense que nous partageons des valeurs similaires à celles de l’école, et parce que le corps enseignant et le directeur encouragent l’implication des parents quand cela est nécessaire, cela vient renforcer le sentiment de communauté », déclare un papa ayant été parent-délégué et bénévole lors de plusieurs ventes de pâtisseries et barbecues. « Cela me permet aussi de rencontrer les autres élèves et me donne l’occasion de voir mes enfants interagir avec leurs camarades. »
Mme Chantal collabore fréquemment avec le Comité des parents dans le cadre de son rôle de conseillère du Conseil des élèves. « Nos délégués travaillent avec les parents bénévoles, et je peux voir à quel point ils s’investissent dans notre communauté », dit-elle. « Je pense que c’est parce que nous partageons tous les mêmes valeurs. Ici, nous nous considérons tous dans la même équipe. »
L’école maintient les parents informés grâce à un portail parental en ligne, des e-mails et un bulletin d’information hebdomadaire rédigé par le chef d’établissement. Ce dernier est à la fois complet et authentique, reflétant la personnalité du directeur Abouchar. « La communication avec les parents se fait de manière régulière et rigoureuse », précise un parent.
